Le Centre s'est associé à la Commission des Droits de l'Homme du Cameroun pour commémorer la 76e édition de la Journée internationale des droits de l'homme le 10 décembre 2024.
Le 10 décembre 2024, le Centre des Nations Unies pour les Droits de l'Homme et la Démocratie en Afrique Centrale, faisant office de Bureau Régional Afrique Centrale du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme s'est joint à la Commission des Droits de l'Homme du Cameroun (CDHC) pour commémorer la 76e édition de la Journée internationale des Droits de l'Homme (JIDH), dont le thème est : "Nos droits, notre avenir, maintenant".
L'événement a connu la présence des ministres Grégoire Owona et Marie-Thérèse Abena Ondoua, respectivement Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale et Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille. Joe Chebonkeng Kalabubse, président du Conseil National de la Communication et le professeur François Anoukaha, Vice-président de la Commission Nationale Anti-Corruption étaient également présents.
A cette occasion, le message du Haut-Commissaire Volker Türk a été lu oar Christian Lumbala, Conseiller régional, représentant le Directeur du CNUDHD-AC. Dans son propos, M. Türk dénonce la politique de distraction et souligne l'importance "des droits humains que certains essaient de discréditer et dévaloriser". Il exhorte l'humanité à "garder le cap et à se mobiliser" pour faire entendre la voix de tous, les votes de chacun, s'unir pour "construire des mouvements sociaux". Avec la garantie de son appui.
Les organisations de la société civile telles que l'Observatoire des Libertés Publiques au Cameroun (OLPC), la Cameroon Child Rights Civil Society Organisations Network (CAMCRIN) et le Réseau Camerounais des Organisations des Droits de l'Homme (RECODH) ont tour à tour, insisté sur les défis qui interpellent les pouvoirs publics davantage que les autres acteurs sociaux pour promouvoir et protéger les droits de tous les citoyens, afin de leur garantir un avenir, dès maintenant.
Dans la Déclaration lue par le professeur James Mouangue Kobila et M. Raphael Galega, Président et Vice-président de la CDHC, la Commission a formulé le voeu que ses recommandations soient davantage prises en compte par toutes les composantes de la société.
Parmi les appuis apportés par le Centre à l'événement organisé, il y a la production de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme en Akose, Baya, Bulu, Douala, Toupouri et Yemba, langues parlées dans 6 des 10 régions du Cameroun.